Éolien en mer

Vattenfall s’engage pour l’environnement et la protection de la biodiversité

Récifs artificiels

Pour l’installation de parcs éoliens en mer sur des fonds à substrats meubles, une protection anti-affouillement, généralement constituée de blocs de pierre, est placée à la base des fondations. En effet, le phénomène de creusement (affouillement) du sol généré par les courants marins autour d’une structure immergée peut dégrader sa stabilité.

Afin de mieux comprendre la fonction écologique de ces amas de pierres qui constituent un substrat dur artificiel, Vattenfall a travaillé en collaboration avec le National Institute of Aquatic Resources de l’Université technique du Danemark (DTU Aqua). Ainsi l’expérience a démontré une abondance et une diversité accrues des espèces après la colonisation des structures, appelées également effet récif.

Ce partenariat a également permis à Vattenfall de soumettre aux autorités néerlandaises un plan de «conception durable et inclusive» pour le parc éolien Hollandse Kust Zuid aux Pays-Bas consistant en l’ajout de roches volumineuses à la protection habituelle contre l'affouillement afin d’accroître la complexité de l’habitat et de renforcer les avantages écologiques pour les espèces.

Mouette tridactyle. Photo: NatureEyes

Étude du comportement en vol des oiseaux dans un parc éolien en mer

Au sein du EOWDC (European Offshore Wind Deployment Centre) situé à Aberdeen Bay en Écosse, où Vattenfall exploite un parc éolien en mer de 96,8 MW depuis 2018, un programme de recherche et de surveillance doté d'un budget de trois millions d’euros a été mis en place afin de contribuer à l’amélioration des connaissances des impacts des parcs éoliens sur la biodiversité.

Dans le cadre de ce programme, une étude est actuellement menée pour documenter précisément le comportement d’évitement des oiseaux marins tels que le Fou de Bassan, la Mouette tridactyle et le Goéland argentés lors de leurs migrations entre les colonies de reproduction sur la côte et les zones d’alimentation en mer. Cette étude innovante dont les résultats seront disponibles en 2022, repose sur l’enregistrement automatisé du comportement en vol de ces 3 espèces à l’aide d’une technologie de pointe qui combine suivi radar et vidéo.

Le programme a été récompensé par un prix dans la catégorie Développement durable dans le cadre des Nature of Scotland Awards en 2018.

Lire les résultats des recherches (en anglais)

Découvrez en vidéo les innovations du European Offshore Wind Deployment Centre (sous-titrage français disponible).

Effets des bruits de pieux sur le marsouin commun en mer du Nord allemande

Vattenfall s’est associé à 10 autres opérateurs éoliens en mer pour mener une analyse des impacts cumulés des parcs éoliens construits dans la baie allemande entre 2009 et 2016. Cette étude qui repose sur la collecte des données de surveillance sur toute cette période avait pour objectif de suivre les effets de l’installation et de l’exploitation de ces parcs éoliens sur les marsouins communs présents dans cette zone.

Eolienne Test

Ce projet, intitulé GESCHA, a été mené en deux étapes (2009-2013 : GESCHA 1 et 2014-2016 : GESCHA 2), et s'est concentré sur la quantification des schémas par rapport aux réactions des marsouins communs aux bruits d’installation des pieux lors de la construction d’un parc éolien et à l'évolution de leur population en mer du Nord allemande.

Les parcs éoliens allemands DanTysk et Sandbank de Vattenfall, comme la plupart des autres parcs éoliens de l’étude, ont adopté des mesures de réduction des niveaux sonores sous-marins. Les résultats de l’analyse cumulative ont démontré que le Marsouin commun réagissait au bruit de l’installation des pieux à des distances considérables, mais qu’il revenait aussi relativement vite dans la zone au terme des opérations. En outre, il a été constaté que le nombre de marsouins communs présents en mer du Nord allemande était resté stable pendant la période d’une importante activité de construction d'un parc éolien.

Ces études sont complétées par le projet « DEPONS » mené avec l’Université d’Aarhus au Danemark en 2021 qui a permis de développer un outil de modélisation qui peut être utilisé dans les évaluations d’incidence et les décisions de planification pour déterminer les mesures d’atténuation afin d’assurer l’expansion du parc éolien sans affecter la viabilité à long terme de la population de marsouins communs.