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Qu’est-ce qu’une offre de gaz compensé carbone ?

Les effets néfastes du réchauffement planétaire se font de plus en plus sentir dans un monde où les émissions de gaz nocif prennent des proportions inquiétantes. Pour accompagner la volonté des États, et respecter les recommandations des nombreux sommets environnementaux - dont le protocole de Kyoto, des actions concrètes se mettent en place. Les fournisseurs d’électricité et de gaz, notamment français, innovent avec des offres destinées à contrer les émissions de gaz à effet de serre.

La genèse d’une offre aux caractéristiques écologiques

Le gaz naturel semble indispensable de nos jours dans la majorité des ménages français. Malheureusement, l’utilisation de cette énergie fossile crée de nombreux dommages. En effet, sa combustion entraîne le dégagement du dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre, principale cause du changement climatique.

Les statistiques effraient, car 1 kWh de ce combustible provoque le rejet dans l’atmosphère de 0,186 kg de CO2. Pour mieux illustrer cette menace, on considère par exemple une demeure, d’une surface de 120 m², où vivent quatre personnes. Avec l’utilisation de ce gaz, l’atmosphère recevra 3,3 tonnes de dioxyde par an.

Principes d’une offre compensée carbone

À défaut de trouver un gaz naturel renouvelable, les sociétés de réseau gazier proposent l’offre de gaz compensé carbone. La règle de base consiste à mener des actions en faveur de la préservation de l’environnement pour lutter contre les effets néfastes. Cela revient tout simplement à créer un surcoût au niveau du prix du kWh, quitte à l’inclure dans les frais d’abonnement de l’électricité et de gaz. Le leitmotiv reste « on dégage, on compense ».

Pour contrôler et superviser les efforts des nations, il existe un système international baptisé « crédit de carbone ». Lorsque des sociétés comme Engie financent des projets qui réduisent l’émission de CO2, elles reçoivent des crédits carbone délivrés par les fonds prototype carbone. Leur unité correspond à une tonne de CO2. Ces sociétés se doivent dès réception desdits crédits de les répartir entre les différents abonnés.

Quelques projets dérivés de l’offre de gaz compensé carbone

Il existe à travers le monde plusieurs réalisations découlant des fonds collectés de l’offre qui permet la compensation de carbone.

Le premier cas probant se trouve en Thaïlande et épate tout le monde. Dans ce pays, le fournisseur intervient dans une grande décharge à ciel ouvert. L’objectif consiste à capter les dégagements de méthane provenant de la décomposition des déchets. Cela permet d’éviter que leurs odeurs ne montent dans l’atmosphère.

D’un autre côté, ces déchets sont transformés en énergie électrique, laquelle est commercialisée à bas prix. Ce site présente donc un double avantage : limiter les émissions et produire de l’énergie. Il s’agit là d’un gros bénéfice pour la communauté.

La seconde réalisation impressionnante se trouve au Ghana. Il s’agit d’un programme dont le but est de moderniser de nombreux fourneaux à charbon. Avec les nouveaux, on assiste à une consommation réduite de charbon pour la même production énergétique. Du coup, les foyers émettront moins de dioxyde de carbone à travers le feu, et par la même occasion, cela limite la déforestation. Ces deux programmes illustrent à merveille la volonté et les efforts des sociétés de réduire le réchauffement climatique.

Des perspectives relatives à la compensation carbone

Trouver aujourd’hui du gaz naturel vert relève purement de l’utopie. La satisfaction notable que comporte l’offre de gaz compensé carbone réside dans le sentiment que les foyers soucieux de la sauvegarde de l’environnement peuvent contribuer à la protection de la nature.

Le biogaz ou gaz renouvelable peut valablement aider dans la lutte des dommages causés par les gaz à effet de serre. En effet, il provient du traitement des déchets. Son principal défaut réside dans le fait qu’il revient très cher pour se généraliser. Ainsi, trouver un fournisseur de gaz vert s’avère très compliqué.

Les instances internationales doivent donc continuer à mettre la pression sur les différents pays, car l’offre de gaz compensé carbone, en vogue actuellement, permettra à coup sûr de réduire l’émission du CO2 dans l’atmosphère. Il y va de la sauvegarde de notre patrimoine commun : la Terre.